William Benavent est un jeune responsable d’équipe au service de la relation grand public chez Bouygues Télécom à Bordeaux (614 sur votre mobile), “ fier de manager un groupe d’hommes et de femmes chargés de répondre aux attentes des clients ”. Un militant qui “construit son édifice syndical”…

Entré chez Bouygues en 2000, William Benavent a choisi la voie du syndicalisme parce qu’il avait le “ malheureux sentiment de ne pas être bien représenté ”.

Il a très vite multiplié les échanges avec ses collègues pour s’apercevoir que son constat était largement partagé !

Une fois franchi le pas du contact avec la CFE-CGC, William Benavent est devenu délégué syndical central et trésorier-adjoint au syndicat national des télécoms CFE-CGC.

Didier Homeyer (militant syndical) et Patrick Debaerre (président de l’UR Aquitaine) lui ont alors “ chaussé les baskets syndicales ”.

Sa motivation syndicale se décline au quotidien : “ être garant du respect des hommes et des femmes au travail, défendre les droits de ses collaborateurs ”.

Son mode d’action traduit son engagement : la créativité, l’action, la négociation, des prises de position…

Même s’il se qualifie “ encore un peu jeune dans le métier syndical”, William Benavent a institué une relation syndicale exemplaire dans son entreprise: contacts, échanges et communications permanents “ pour que l’encadrement prenne conscience parfois de son inconscience à ne pas se mobiliser ! ”.

Le plus syndical du militant : “ la convivialité ” entretenue avec constance, y compris dans le cadre du “ coin du feu familial ”, comme les congressistes de la convention de Bordeaux, en avril 2005, ont pu le constater dans la vidéo consacrée aux “Voix du syndicalisme ”.

La jeunesse du syndicat ne l’a pas empêché de présenter des listes complètes dans chaque collège lors des premières élections sur le site de Bordeaux : la CFECGC est déjà la deuxième organisation syndicale en nombre d’élus sur cinq représentées : “une belle pierre posée pour l’édifice de la section syndicale ”, reconnaît modestement William Benavent.

Un édifice qu’il entend continuer à construire pour répondre à tous ceux qui lui font confiance : “ je reçois chaque jour d’énormes preuves de courage, d’engagement et de solidarité ; quelle leçon de vie ! ”.

Une démarche dont il fait aussi son profit, reconnaît-il : “ mon action syndicale m’a apporté de la maturité, m’a poussé aux remises en question ”, tout en lui permettant, également, de “décupler ses forces ” au service de l’encadrement.

Sa recette : un “ mélange d’humilité, d’honnêteté et de sincérité qui lui donne la foi dans ce qu’il entreprend”; il laisse le jugement de ses actes “ au tribunal d’Anubis”…

William Benavent